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Essai d’un nouveau médicament : le QGC001

Evaluation d’un nouveau médicament antihypertenseur : l’inhibiteur d’aminopeptidase A (QGC001)

Une étude conçue par le Pr Michel Azizi réalisée à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris) et dans d’autres centres d’hypertension (Lille, Lyon, Dinard) a évalué l’efficacité d’un tout nouveau médicament antihypertenseur encore non commercialisé : l’inhibiteur d’aminopeptidase A (QGC001). La partie clinique de l’étude s’est achevée mi-avril 2016.

Que sait-on sur ce nouveau médicament ?

Le QGC001 est le premier exemple d’une nouvelle classe de médicaments antihypertenseurs agissant au niveau du cerveau. C’est une molécule tout à fait originale, imaginée et créée par deux laboratoires français de l’Inserm et du CNRS dirigés par Catherine Llorens-Cortes et Bernard Roques. C’est un inhibiteur d’une enzyme du système nerveux central (une protéine localisée au niveau du cerveau et responsable d’une réaction biologique) : l’aminopeptidase A qui convertit l’angiotensine II en angiotensine III au niveau du cerveau. Cette enzyme ayant un rôle important dans l’hypertension artérielle, son inhibition par le QGC001 représenterait une alternative thérapeutique intéressante pour les patients.

Chez l’animal hypertendu, le QGC001 diminue la tension artérielle de façon marquée. Le médicament ne diminue pas la tension artérielle chez des sujets normotendu.

Le premier essai chez des volontaires sains ayant été concluant,cette étude a cherché à évaluer l’efficacité et la tolérance du QGC001 chez des patients ayant une hypertension artérielle. Cette étude avait donc pour but de comparer l’efficacité antihypertensive et la sécurité du QGC001 à celle d’un placebo.

 

Perspectives

Si toutes les étapes du développement clinique du QGC001 sont franchies avec succès, ce premier inhibiteur de l’aminopeptidase A offrira une nouvelle opportunité de traitement pour les patients hypertendus en agissant sur une nouvelle cible avec un nouveau mode d’action. Nous compléterons ces informations après présentation des résultats dans les congrès scientifiques.

 

Source : centre d’hypertension artérielle, Hôpital européen Georges Pompidou. Paris. Rédaction avril 2016