Les nouvelles recommandations de la société européenne d’hypertension artérielle (ESH) sont parues en septembre 2018. Ce document important pose les régles de prise en charge des patients présentant une hypertension artérielle.- Voir l’interview du Professeur Michel Azizi, chef de l’unité l’hypertension artérielle de l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris) et membre du comité de rédaction des recommandations ESH.
Vous trouverez ci-dessous nos conseils pour bien mesurer vous-même votre tension artérielle.
Bien choisir son tensiomètre
Il existe 2 types d’appareils : des tensiomètres au bras et des tensiomètres au poignet.
Pour des mesures plus fiables, les médecins recommandent les appareils avec brassard au bras. De nombreux tensiomètres sont commercialisés. Depuis 2006, ils sont porteurs de la norme CE et fiables.
• Enfilez le brassard au niveau de votre bras, à environ 2 cm au-dessus de la pliure du coude le tuyau étant dirigé vers votre main.
• Placez votre bras dénudé sur la table, paume de la main vers le haut, à la hauteur de votre cœur (au niveau de votre poitrine à la hauteur de votre sein). Votre bras doit être fléchi comme sur le dessin.
• Déclenchez l’appareil pour gonfler le brassard : pendant le gonflage et le dégonflage ne bougez pas et restez détendu.
PUIS MESUREZ VOS RÉSULTATS PENDANT PLUSIEURS JOURS
3 mesures consécutives (à 1-2 minutes d’intervalle), le matin : avant le petit déjeuner (avant de prendre ses médicaments).
3 mesures consécutives (à 1-2 minutes d’intervalle), le soir : avant le coucher.
3 jours de suite au minimum, et si possible pendant 5 à 7 jours.
RECOPIEZ TOUS VOS RÉSULTATS
Inscrivez toutes les mesures sur la fiche de relevé d’automesure. Tous les chiffres sont nécessaires à votre médecin pour permettre une interprétation. Même si certaines mesures vous paraissent fausses ou incohérentes ne les modifiez pas.
Rapportez votre relevé d’automesure à votre médecin lors de la prochaine consultation.
PULSE correspond au rythme cardiaque : il n’est pas besoin de recopier ce chiffre.
Les chiffres lus à l’écran de votre tensiomètre doivent être recopiés à l’identique.
Par exemple, si vous lisez 118, recopiez exactement 118, mais n’écrivez pas 11,8 et n’arrondissez pas le chiffre (en écrivant 120 ou 12, par exemple).
COMMENT COMPRENDRE MES RÉSULTATS ?
Pour savoir si vous tension est bonne ou pas, utilisez l’applicationHy-Result. En fonction de votre situation médicale (âge, sexe, traitement ou pas, diabète ou pas, etc) le système classera vos résultats en zones de couleur et vous donnera des conseils de conduite à tenir.
COMMENT CONSERVER ET COMMUNIQUERMES RÉSULTATS ?
L’application Hy-Result génère un rapport au format PDF que vous pouvez conserver et communiquer. Si votre tension est classée en zone orange ou rouge il est justifié de contacter son médecin en lui montrant le rapport. Pour accéder à l’application Hy-Result voir le site dédié : www.hy-result.com
Dénervation rénale : nouveau traitement de l’hypertension artérielle
Il existe un nouveau traitement non médicamenteux, dit interventionnel, appelé « dénervation rénale ». Il consiste à appliquer une énergie thermique utilisant un courant électrique de faible intensité par ondes radiofréquence ou par ultrasons sur les nerfs à destinée des 2 reins et qui cheminent le long des artères rénales. Il est évalué dans notre unité d’hypertension artérielle, experte mondialement reconnue de cette technique.
Info Patients
Qu’est ce que la dénervation rénale ?
Le traitement consiste à interrompre sélectivement l’activité électrique des nerfs du système nerveux sympathique à destinée rénale par application locale contre la paroi des artères rénales soit d’un courant électrique de faible intensité par ondes de radiofréquence soit d’ultrasons focalisés délivré par un cathéter. Cette action sur l’activité nerveuse rénale peut diminuer la pression artérielle. La procédure est réalisée sous anesthésie générale ou locale et débute par l’insertion d’un cathéter (tube fin) de faible diamètre dans l’artère fémorale au niveau de l’aine. Cette première partie de la procédure est identique à celle réalisée lors d’une artériographie pour visualiser les artères rénales. Une fois le cathéter en place et sous contrôle radiologique, la sonde de radiofréquence ou à ultrasons est insérée par la même voie dans l’une puis l’autre artère rénale. Une fois la sonde en place, le traitement par est appliqué plusieurs fois dans chaque artère. Au bout de 40 minutes environ l’ensemble du matériel est retiré et un pansement est mis en place au niveau de l’aine. Après un repos en position allongée pendant 24 heures, le lever est autorisé dès le lendemain de la procédure et le retour à domicile peut avoir lieu après 48 heures d’hospitalisation. Le traitement antihypertenseur médicamenteux est maintenu à la sortie puis ajusté lors du suivi par le médecin. Des consultations de suivi à intervalle régulier avec examen d’imagerie de contrôle sont organisées.
Pourquoi une recherche ?
Ce type de traitement étant récent, il est important qu’il soit utilisé dans un cadre strict afin d’étudier très précisément ses avantages et ses inconvénients.
Qui peut avoir ce traitement ?
Le traitement est proposé notamment aux patients dont l’hypertension artérielle n’est pas assez abaissée en dépit d’un traitement par un ou plusieurs médicaments antihypertenseurs. Pour y avoir accès, il faut au préalable avoir fait un bilan dans notre unité et accepté librement de participer à un protocole de recherche. Lors d’une consultation spécialisée, le médecin explique le déroulement de la recherche, répond à toutes les questions et recueille l’accord de la personne. Dans certains cas d’hypertension très sévère en échec de tout traitement médicamenteux, l’indication de dénervation rénale peut être posée en dehors de tout protocole de recherche pour des raisons compassionnelles. La décision de dénervation rénale est prise lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire après avoir vérifié que tous les critères pour pouvoir réaliser cette procédure sont vérifiés.
Info Professionnels
La dénervation rénale (DR) sympathique par voie endovasculaire ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques chez les patients ayant une hypertension artérielle résistante ou non contrôlée avec un meilleur contrôle tensionnel associé possiblement à une réduction du score thérapeutique. Chez l’homme, la DR par ablation intra-artérielle consiste à interrompre par radiofréquence ou ultrasons focalisés l’innervation sympathique afférente et efférente dans l’adventice des artères rénales. L’ablation est réalisée consécutivement dans les deux artères rénales par soit une ou plusieurs électrodes de dispersion de courant de radiofréquence située à l’extrémité d’un cathéter spécifique, soit par une sonde à ballonnet porteuse d’un générateur d’ultrasons introduite par voie trans-fémorale. Il existe aujourd’hui aussi types de cathéter utilisant d’autres méthodes telles que la neurolyse chimique pour réaliser une dénervation artérielle rénale.
Après les résultats de la première étude Symplicity-HTN2 (essai contrôlé, randomisé, ouvert international) à laquelle l’Unité d’Hypertension artérielle et le Service de Radiologie Interventionnelle de l’HEGP (Hôpital européen Georges Pompidou – Paris) ont participé, notre équipe a conduit un nouvel essai contrôlé randomisé, l’essai multicentrique français DENERHTN financé par le Ministère de la Santé dans le cadre du Soutien aux Technologies Innovantes et Coûteuses (STIC) en 2011, dont le promoteur était l’APHP.
Essai DENER-HTN : il a été coordonné par le Pr Azizi service d’HTA et du centre d’investigation Clinique de l’HEGP. Les résultats de l’essai français DENER-HTN qui a randomisé 106 patients ont été positifs et publiés dans la revue The Lancet en en 2015 (Pour accéder à l’article original, voir le site du Lancet)
Ainsi, la baisse moyenne de pression artérielle (PA ) systolique en mesure ambulatoire diurne après 6 mois de suivi, était de 15,8 mmHg dans le groupe « DR associée à un traitement antihypertenseur optimisé » et de 9,9 mmHg dans le groupe « contrôle ne recevant que le traitement antihypertenseur optimisé seul », soit une réduction supplémentaire d’environ 6 mmHg avec la DR avec une incidence minime de complications locales essentiellement. Le nombre de médicaments antihypertenseurs prescrits au cours des 6 mois de suivi a augmenté progressivement de façon similaire dans les 2 groupes pour atteindre une médiane de 5 médicaments au 6ème mois. Le contrôle tensionnel en mesure ambulatoire de 24 heures était obtenu chez 39,6% des patients ayant eu la DR, soit environ le double de celui obtenu chez les patients du groupe contrôle (18,9%). Enfin, on confirmait une forte variabilité de la réponse tensionnelle à la DR : certains patients étaient hyper-répondeurs et d’autres totalement non-répondeurs. L’absence de réponse pouvait être due en partie à une DR incomplète mais il n’y a aucun marqueur d’efficacité primaire de la procédure.
Les résultats de cet essai étaient discordants avec ceux de l’essai Symplicity HTN3, conduit à la demande de la FDA aux USA, qui comparait la DR à une intervention factice (New England Journal of Medicine, A controlled Trial of Renal Denervation for Resistant Hypertension). Cet essai n’a pas montré de réduction significative de la PA systolique clinique chez les patients ayant une hypertension artérielle résistante 6 mois après une DR comparée à une procédure Sham. Notre analyse détaillée des résultats de l’essai Symplicity HTN3 a laissé entrevoir que plusieurs paramètres avaient pu contribuer à cet échec: 1) le manque de standardisation de la mesure de la PA clinique et ambulatoire, 2) les biais liés aux modifications du traitement médicamenteux non standardisé survenues de façon non contrôlée chez environ 40% des patients, 3) l’absence d’évaluation de l’observance pour un essai réalisé aux Etats Unis donnant accès au traitement médicamenteux, 4) la baisse moindre qu’attendue des valeurs de PA dans le groupe DR contrastant avec celle relativement marquée observée dans le groupe « sham », 5) la très grande hétérogénéité des procédures de DR d’un centre à l’autre. Cet essai a eu toutefois le mérite de confirmer la sécurité d’utilisation de la technique à court et moyen terme, ce qui nous a permis de poursuivre notre essai avec l’accord des autorités de santé française.
Résultats complémentaires à l’essai clinique DENERHTN*
Des résultats complémentaires à l’essai clinique DENERHTN* ont été publiés le 20 septembre 2016 dans la revue Circulation qui mettent en évidence :
L’indépendance des résultats encourageants obtenus pour la DR vis-à-vis de l’observance du traitement antihypertenseur médicamenteux ;
L’importance du phénomène de non-observance partielle ou totale au traitement médicamenteux chez les patients ayant une HTA résistante. La détection d’une non-observance partielle ou totale aux traitements antihypertenseurs devrait permettre d’établir un nouveau dialogue avec les patients pour en comprendre les raisons afin de renouveler la relation thérapeutique et les inciter de nouveau à suivre les traitements médicamenteux prescrits de manière assidue. En effet, le phénomène de non-observance est possiblement encore plus marqué en dehors d’un essai contrôlé.
Résultats complémentaires dans le cadre de l’étude Radiance-Solo
Après le pessimisme provoqué par les résultats de l’essai SYMPLICITY HTN3, les résultats de l’essai DENRHTN ont permis de relancer la recherche dans le domaine de la DR avec un optimisme raisonné et ont rouvert la voie pour de nouveaux essai thérapeutiques contrôlés utilisant de nouvelles techniques d’ablation par RF, ultrasons focalisés, ou injection de neurotoxiques selon des modalités bien définies découlant en grande partie de la méthodologie de l’essai DENER-HTN.
Notre équipe a coordonné un nouvel essai randomisé contrôlé comparant la DR à une intervention « sham ». Il a inclut non seulement des patients ayant une HTAR (Radiance-TRIO) mais aussi des patients ayant une HTA moins sévère de grade I-II et non traitée par un médicament antihypertenseur ou dont le traitement a été interrompu (Radiance SOLO).
En 2018 ont été publié dans la revue The Lancet les résultats de la DR chez des patients ne recevant aucun médicament antihypertenseur. Ils apportent, pour la première fois, que ce traitement par DR permet un bénéfice tensionnel pour de tels patients.
Au total, 146 patients ayant une HTA modérée ne prenant aucun médicament antihypertenseur ont été répartis par tirage sort entre le groupe traité par DR ou le groupe « sham ». Après 2 mois de suivi sans addition de traitement antihypertenseur sauf en cas de nécessité de sécurité, les résultats de l’étude RADIANCE SOLO montrent que :
la PA systolique ambulatoire diurne a été réduite de façon significativement plus importante dans le groupe dénervation (-8,5 mmHg) que dans le groupe sham (-2,2 mmHg), soit une différence de 6,3 mmHg en faveur de la DR.
20% des patients traités par DR avaient leur PA normalisée sans prendre aucun médicament antihypertenseur contre 3% dans le groupe témoin.
Aucun évènement indésirable grave n’a été observé.
Nous avons publié les résultats à 6 mois de l’essai Radiance SOLO qui confirment la persistante de l’effet tensionnel à 6 mois avec une réduction de la charge médicamenteuse (Pour accéder à l’article original, voir le site de la revue Circulation)
Ces résultats sont concordants avec les résultats de 2 essais randomisés pilotes évaluant une sonde de DR par RF chez des patients hypertendus recevant (SPYRAL-ON MED) ou non (SPYRAL-OFF MED) et ont permis de clore le débat sur la réalité de la baisse tensionnelle obtenue après DR. Ils ouvrent ainsi de nouvelles perspectives de traitement dans cette pathologie qui touche 30% de la population française en permettant d’envisager dans le futur une alternative au traitement médicamenteux pour certains patients.
Le 16 mai 2021, les résultats de Radiance-HTN-Trio ont été publié dans la revue The Lancet. Pour cette étude, 136 patients, dont 80% d’hommes avec un âge moyen 52 ans, ayant une HTA résistante à une combinaison de trois médicaments antihypertenseurs administrés en un seul comprimé, ont été répartis par tirage au sort dans deux groupes : l’un traité par dénervation rénale par ultrasons et l’autre par intervention « factice » (« sham » en anglais) consistant en une artériographie diagnostique. Ni les patients, ni l’équipe médicale assurant le suivi ne connaissaient le groupe auquel les patients avaient été assignés par le tirage au sort. Les résultats ont montré que la dénervation rénale réduisait la pression artérielle chez des patients ayant une HTA résistante à une trithérapie antihypertensive conduite selon les recommandations actuelles. Après deux mois de suivi sans modification du traitement antihypertenseur sauf pour impératif de sécurité, les résultats de l’étude montrent que:
– la pression systolique ambulatoire diurne a été réduite de 8 mmHg dans le groupe dénervation alors qu’elle n’a été réduite que de 3 mmHg dans le groupe « sham », soit une différence cliniquement pertinente de 4,5 mmHg en faveur de la dénervation rénale.
– 67% des patients traités par dénervation rénale ont eu une réduction ≥ 5 mmHg contre 42% dans le groupe « sham ».
– 38% des patients non contrôlés par le traitement antihypertenseur à la randomisation ont eu leur pression artérielle normalisée deux mois après la dénervation rénale tout en conservant le même traitement médicamenteux.
– Il n’y a eu qu’une seule complication réversible (pseudoanévrisme) au niveau de la ponction sur l’artère fémorale.
Le programme de recherche RADIANCE-HTN se poursuit actuellement par un essai pivot (RADIANCE II, voir pour les détails) et dans un futur proche dans l’hypertension artérielle systolique isolée.
Information rédigée par les médecins de l’unité d’hypertension artérielle de l’hôpital européen Georges Pompidou. 75015 Paris. Actualisation mars 202330
1 – Cours destinés aux étudiants en médecine (externes et internes)
Ces cours sont en ligne sur le site de la Faculté de Médecine Paris-Descartes.
Le programme d’enseignement HYPPARC (Hypertension artérielle et néphrologie) est destiné aux externes, internes et CCA ; il n’est pas exclusif du programme de l’ECN et il ne s’agit pas de redites de l’enseignement universitaire. L’ensemble des présentations est en cours de mise en ligne (vidéos ou audios ou simple pdf des cours + référentiels etc…) sur le site de Paris Descartes via Moodle avec un identifiant et un mot de passe Paris-Descartes sur le lien suivant : https://servauth.univ-paris5.fr/cas/login?service=http%3A%2F%2Fmoodle.univ-paris5.fr%2Flogin%2Findex.php
2 – Conférences du centre de recherche Cardiovasculaire.
Le PARCC (Paris-Centre de recherche Cardiovasculaire) à l’hôpital européen Georges-Pompidou est une unité mixte de recherche Inserm / Université Paris-Descartes qui réunit 250 chercheurs. Pour suivre les événements dans le domaine de recherche fondamentale et translationnelle sur les maladies cardiovasculaires, voir son site internet : http://parcc.inserm.fr/spip.php?rubrique25
4 – Evaluation et mesure de la pression artérielle
Le site STRIDE BP (en anglais) donne accès à des outils pratiques sur la méthodologie et les technologies d’évaluation précise de la pression artérielle. Il est affilié avec la Société européenne d’hypertension, la Société internationale d’hypertension et la Ligue mondiale d’hypertension. En savoir plus : https://www.stridebp.org/
La pratique de l’automesure tensionnelle au domicile (AMT) est recommandée car nombreuses études ont démontré ses qualités (1,2). Cette technique améliore l’exactitude et la précision de la définition du niveau tensionnel basal ; l’atteinte des organes cibles est mieux corrélée au niveau tensionnel au domicile qu’à celui déterminé en milieu médical ; l’AMT prédit mieux la morbimortalité cardiovasculaire que la mesure au cabinet (3, 4). Enfin, l’AMT dépiste l’HTA blouse blanche et l’HTA masquée (PA de consultation normale associée à un niveau tensionnel élevé en AMT dont le pronostic cardiovasculaire est comparable à celui de l’HTA permanente). C’est la méthode de mesure préférée des patients (5). Le centre d’hypertension artérielle de l’Hôpital européen Georges Pompidou propose systématiquement aux patients volontaires de pratiquer l’automesure. Des infirmières formées à l’éducation thérapeutique contribuent à leur formation. Cette éducation peut être facilitée par le conseil d’utiliser le site automesure.com qui met à disposition, le logiciel Hy-Result, outil validé qui participe à l’autonomisation des patients (6,7).
Parati G, Stergiou GS, Asmar R, Bilo G, de Leeuw P, Imai Y, et al. European Society of Hypertension guidelines for blood pressure monitoring at home : a summary report of the Second International. Consensus Conference on Home Blood Pressure Monitoring. J Hypertens 2008 ; 26 : 1505-26.
Stergiou GS, Parati G, McManus RJ, Head GA, Myers MG, Whelton PK. Guidelines for blood pressure measurement : development over 30 years. J Clin Hypertens (Greenwich) 2018 Jul ; 20 (7) : 1089-91.
Bobrie G, Chatellier G, Genes N, Clerson P, Vaur L, Vaisse B, et al. Cardiovascular prognosis of ‘masked hypertension’detected by blood pressure self-measurement in elderly treated hypertensive patients. JAMA 2004 ; 291 : 1342-9.
Niiranen TJ, Hänninen MR, Johansson J, Reunanen A, Jula AM. Home-measured blood pressure is a stronger predictor of cardiovascular risk than office blood pressure : the Finn-Home study. Hypertension 2010 Jun ; 55 (6) : 1346-51.
Little P, Barnett J, Barnsley L, Marjoram J, Fitzgerald-Barron A, Mant D. Comparison of acceptability of and preferences for different methods of measuring blood pressure in primary care. BMJ 2002 ; 325 : 258-9.
Postel-Vinay N, Bobrie G, Ruelland A, Oufkir M, Savard S, Persu A, Katsahian S, Plouin PF. Automated interpretation of home blood pressure assessment (Hy-Result software) versus physician’s assessment: a validation study. Blood Press Monit. 2016 Apr;21(2):111-7.
Postel-Vinay N, Bobrie G, Baud D, Amar L. Autosurveillance de la pression artérielle : osons confier aux patients les clés de leur suivi. Rev Med Suisse. 2021 Jun 23;17(744):1233-1236.
1 – Éducation à l’automesure de la pression artérielle.
Les infirmières du centre apprennent aux patients quand et comment mesurer sa pression artérielle, c’est l’automesure. L’objectif est de devenir plus autonome et de savoir mieux juger soi même son niveau de pression artérielle. Elles montrent comment faire le bon geste de mesure (voir les explications) et comment utiliser l’application Hy-Result.
2 – Entretien d’éducation thérapeutique et de soutien à l’observance des traitements.
Des infirmières reçoivent en entretien individuel certains patients suivis pour une hypertension artérielle. L’objectif est de proposer un accompagnement pour leur permettre de mieux comprendre leur maladie chronique et la prise de leur traitement. Cette éducation thérapeutique vise l’autonomie du patient la maîtrise des complications à plus ou moins long terme.
3 – Éducation en cas de prise de médicaments anticancéreux qui élèvent la tension artérielle
En collaboration avec les pharmaciens et les oncologues de l’Hôpital Pompidou, le centre d’hypertension vous aide à surveiller votre tension en cas de prise de certains médicaments anticancéreux. En savoir plus.
4-Traitements de l’hypertension artérielle.
Consultez nos informations sur les différents traitements de l’hypertension. En savoir plus.
Éditez vous même votre compte rendu qu’il faut montrer au médecin.
3 / Prise de sang et analyse d’urines
Si vous avez une ordonnance pour faire des analyses de sang et d’urines, faites la prise de sang quelques jours avant la consultation,et apportez vos résultats lors du rendez-vous. Si une analyse d’urines sur 24 heures est demandée, voici comment faire : recueil-urines
Ne pas oublier
N’oubliez pas votre carte vitale, toutes vos ordonnances en cours (même si elles proviennent d’autres médecins,) et vos différents comptes rendus d’examens médicaux (surtout s’ils proviennent d’autres médecins ou d’autres hôpitaux). N’oubliez pas de prendre votre traitement habituel le matin avant de vous rendre à la consultation
En cas d’empêchement
Notre centre reçoit uniquement sur rendez-vous. Les retards des patients gênent les consultations suivantes, il est donc important d’être à l’heure. Si vous avez un empêchement, prévenez nous car votre place pourra être attribuée à une autre personne.
– Par téléphone en appelant le numéro indiqué sur votre convocation
Depuis cette page, découvrez le magazine des patients sur les maladies rénales conçu par Rénif, Réseau de néphrologie d’Ile-de-France. Ce numéro explique : Pourquoi il faut traiter l’hypertension artérielle pour protéger ses reins ? Comment réaliser son automesure tensionnelle ? Comment comprendre ses résultats d’automesure ? Et comment comprendre le lien entre hypertension et maladie rénale.
Merci de noter qu’Internet (mail) n’est pas adapté pour la gestion des urgences médicales. Centre 15 ou médecin traitant : en cas de situation grave et urgente il faut d’abord joindre le centre 15 ou son médecin.
Les patients déjà suivis par le centre de maladies vasculaires rares de l’Hôpital Européen Georges Pompidou) peuvent appeler le 01 56 09 50 40 (jour) ou le 01 56 09 30 83 (24h24). Attention ces numéros sont exclusivement réservés aux patients porteurs d’une maladie vasculaire rare.
Professionnels
Pour un rendez vous de consultation urgent, les médecins traitants sont invités à prendre directement contact avec les chefs de cliniques du service d’hypertension ou un des médecins du service correspondants, (voir rubrique contacts pour les coordonnées).
Vous rendre sur place : l’Hôpital Européen Georges Pompidou dispose d’un service d’urgence qui se situent au Rez-de-Chaussée. L’unité d’hypertension située au 7 e étage ne reçoit que sur rendez-vous.